Professeur Abbé Louis Mpala

mercredi 31 octobre 2018

L'être humain ne sait pas souvent compter son âge, car nous oublions de compter les mois passés au sein maternel. Voici mon petit CV qui ne contredit pas mon propos.

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mardi 23 octobre 2018

La  philosophie prosôponiste du langage se fonde sur la philosophie de la rencontre (L. MPALA Mbabula : 2016) dans laquelle la personne, l’être humain est au centre, car il est toujours en face de l’autre être humain ; or l’être humain  est homo loquens, un sujet parlant, toujours « un être face aux yeux d’autrui, face tournée vers l’autre, en relation, en rapport avec autrui, être-en-communion » (Le personnalisme : 2006). Et  l’humilité est requise parce que « lorsqu’il s’agit d’union ou de rencontre, tout complexe de supériorité doit nécessairement disparaître » ( P. TEMPELS, cité par L. MPALA Mbabula :2016). Un  principe anthropologique, à savoir « un être humain ne pourra jamais se perfectionner ou renforcer son être tant qu’il reste seul [car] créés dépendants les uns avec les autres [et n’accomplissant son] être que dans une vie interpersonnelle » (P. TEMPELS, cité par L. MPALA Mbabula :2016), fonde le prosôponisme. La  Rencontre étant liée aux concepts d’amour, de don libre, du respect absolu de la liberté de l’autre, de bienveillance, de confiance, d’amitié, de « oui » réciproque, prononcé par les deux êtres entièrement libres, est à la source du « Toi-et-Moi » engendrant le « nous » ; ainsi la rencontre a un « caractère destinal », selon Cécile Duteille. Elle  est « destinale » au sens où « elle destine les protagonistes à une manière d’être, sans précédent pour eux. La rencontre apparaît comme l’événement qui redistribue les possibles. Elle est le « moment axial » à partir duquel la vie ne sera plus jamais la même » (C. DUTEILLE : 2003). En effet, dans une rencontre authentique, on n’y est jamais spectateur de ce qui nous arrive, mais on s’y retrouve entièrement impliqué.

La rencontre dont nous parlons a lieu surtout grâce au LANGAGE. C’est ici que la philosophie prosôponisme ne se veut pas être en deçà et au-delà des structuralismes (. F. WALL : 1968), mais par-delà. Loin de parler de l’avant et de l’après des structuralismes, notre philosophie veut se situer par-delà les conflits des structuralismes, et ce pour avoir suivi le conseil de Jean-Baptiste Fages (J.-B. FAGES : 1968a) : ne pas confondre l’analyse linguistique (structurale) de la langue et l’approche philosophique de la langue et sur ce point Ferdinand De Saussure est clair : « Il faut choisir entre deux routes qu’il est impossible de prendre en même temps ; elles doivent être suivies séparément » (F. DE SAUSSURE : 1969).  De ce fait, nous serons capable d’apprécier Ferdinand De Saussure à sa juste valeur quand il donne l’objet formel de la linguistique et ainsi il arrive à séparer la langue (ce qui est social) de la parole (ce qui est individuel)( F. DE SAUSSURE : 1969) (distinction sui generis) tout en veillant à affirmer leur caractère dialectique (« il y a donc interdépendance de la langue et de la parole » (F. DE SAUSSURE : 1969)).

               La philosophie prosôponiste du langage exploitera les concepts de langage, langue, parole et signe tels qu’ils sont définis et explicités par F. De Saussure, et ce sous l’angle philosophique et non linguistique. Aussi serons-nous à même de nous démarquer de Mikhail Bakhtine alias Volochînov aveuglé par le marxisme prélogique qui lui fait voir dans tous les signes une idéologie et qui nie la dialectique entre Langue et Parole chez De Saussure(M. BAKTHINE : 2009 ) comme s’il n’a pas lu l’auteur. Oui, beaucoup parlent et enseignent de F. De Saussure sans l’avoir lu. Ceci vaut aussi pour le cas de Karl Marx.

               Les sujets parlants sont interactifs dans la philosophie prosôponiste (rejet des structuralismes) et les différents rôles de la langue et de la parole exprimant tant bien que mal la pensée y seront mis en exergue, car il y va de la destinée de la rencontre destinale.

 

Mots clés :

            Langage, langue, parole, signe, philosophie prosôponiste, F. De Saussure, M. Bakhtine, rencontre, philosophie de la rencontre, structuralismes,

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Résumé : la mondialisation néolibérale a pour plusieurs acteurs parmi lesquels l’Etat et les entreprises occupent la première place. Nourrie de l’idéologie de l’économisme et de l’utilitarisme, soutenue par la révolution conservatrice du tandem Margaret Thatcher et Ronald Reagan et mise en pratique par le Consensus de Washington, la mondialisation néolibérale trouve dans les entreprises un acteur important remettant en question le rôle traditionnel de l’Etat et contraint ce dernier à redéfinir le concept de frontière et à s’adapter à la cadence  de ses pas.

Mots clés : mondialisation, entreprise, Etat, acteur, idéologie, interdépendance, souveraineté, paradigme, hyperglobaliste, sceptique, transformationaliste.

 

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lundi 22 octobre 2018

TOUS VOS COMMENTAIRES SONT LES BIENVENUS ET SERONT MIS EN LIGNE CAR L'ESPACE ECHANGE EST OPERATIONNEL GRACE A L'EXPERTISE DE L'INGENIEUR ABEL MBULA.

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Je mets ce cours en ligne pour mettre à la disposition des enseignants et étudiants un petit document scientifique. Il date de 2014. Il a ses limites et qualités. Si vous l'utilisez, ayez l'honnêteté intellectuelle de citer son auteur. Il est tout à fait normal d'utiliser mes écrits pour l'enseignement, mais il sied de signaler aux étudiants d'où ils proviennent car s'ils le trouvent par eux-mêmes, ils vous traiteront de plagiaires.

L’Anthropologie philosophique est un cours spécial. Si toutes les sciences ne peuvent pas se passer de l’homme, autrement dit, si dans les autres sciences, l’homme est soit sujet en ce qu’il exerce la science, soit qu’il est objet en ce sens que c’est lui que la science traite, i.e. c’est de lui que la science fait objet de recherche, il n’en va de même avec l’Anthropologie philosophique. Pour l’Anthropologie philosophique, l’homme est à la fois sujet et objet. En tant que sujet, l’homme se pose la question : « Qui suis- je ? » et en tant qu’objet, il se pose la question sur lui-même. Autrement dit, il est le questionnaire et le questionné. Voilà qui explique le fait que l’Anthropologie philosophique aura des difficultés à bien se déployer parce que l’homme est à la fois sujet et objet.

            Notre cours qui est celui de l’Anthropologie philosophique n’est rien d’autre qu’un cours qui sera un discours de l’homme sur l’homme. Seulement n’oublions pas qu’il n’est pas facile pour l’homme de faire une totale objectivation de soi. Sachons tout simplement que celui qui s’intéresse à lui-même ne sera pas objectif dans sa façon de donner la réponse.

            De tout ce qui précède, nos objectifs pédagogiques sont :

A la fin de ce cours, les étudiants seront capables

1. de déceler les présupposés anthropologiques de toute philosophie et de toute pratique ;

2.       de définir en leurs propres mots l’anthropologie philosophique ;

3.       de dire en quoi consiste la corporéité, le travail, la communauté, l’amour-amitié, l’être-pour-la-mort, l’homme comme personne et comme mystère ;

4.      d’exposer clairement l’anthropologie philosophique d’un philosophe de leur choix.

 

Comme évaluation, le travail pratique à exposer dans l’auditoire fera objet de la moyenne et un examen écrit sera organisé à la fin du cours.

 

Il est opportun de dire que chaque professeur parle  à partir d’un lieu théorique et pratique donné comme nous le dit Louis Althusser. Cela étant, notre cours aura nos empreintes.

 

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La question de la géophilosophie est étroitement liée  à celles de l’espace, du territoire, des frontières et de l’identité. Platon, Aristote, Kant, Derrida, etc. philosophes de leur temps et de leur espace. La spatialité des frontières telle qu’abordée par Michel Foucault et Gilles Deleuze  démontre que l’espace lui-même est une préoccupation de la philosophie depuis ses débuts (Conry 2012 : 7). Sur le plan politique, la géophilosophie  se rapporte au territoire et à la territorialité ; les frontières elles-mêmes sont les formes limites propres aux territoires politiques (Conry 2012 : 7 et 9).

L’on pourrait donc convenir que même les philosophes sont de quelque part et d’un temps, mais le sentiment d’appartenance ne conduit-il pas à la caractérisation et à la catégorisation  ?

Au-delà de tous les débats  liés  aux questions de territorialité et des frontières, questions caractéristiques de la  géopolitique qui ont fait émerger beaucoup de réflexions  en sciences politiques sur la création des zones ou des espaces, les questions philosophiques, elles, depuis Michel Foucault et Gilles Deleuze  reviennent sur la nécessité de penser ces frontières.  En effet, «  les sciences politiques se constituent sur l’exigence d’un savoir positif. Cette exigence implique de faire du politique une activité ou une zone spécifique définie par son aspect de construction institutionnelle dans une totalité plus complexe.  Zone spécifique qui doit être analysée à partir d’un découpage artificiel par rapport à d’autres sphères comme l’économique, le religieux, le culturel… (Conry 2012  : 17).

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Chers amis et amies internautes, je remercie Mr Abel MBULA de la belle et propre ville de Kisangani qui a répondu à mon SOS via le Docteur Grison-Trésor KAKUMBI Belumba. Je lui demande de nous aider, encore une fois, à activer la catégorie ECHANGE.

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En effet, la THESE que le C.T. soutient hic et nunc, découle des Hypothèses bien confirmées, et l’impétrant est digne de se présenter devant nous pour se faire examiner et évaluer, et ce en vue d’être trouvé digne de siéger avec et à côté de nous dans cette Cour des Grands, et en le recevant comme Doctus, Savant.

Honorable Monsieur le Président,

Le C.T. Kakumbi est rongé par la passion pour les enfants et Hegel a raison quand il dit tout haut que rien de grand ne s’est fait sans passion.

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