sam 2 sep 2017
ELECTION AU KENYA/ Perte de la crédibilité des observateurs internationaux/ LE REGARD DU PHILOSOPHE SUR LA DEMOCRATIE REPRESENTATIVE
Par Abbé Louis Mpala in Livres← MODERNITE EN AFRIQUE/ Afrique modernisée, postmodernisée ou Afrique hypermodernisée? Préface qu livre d'Ignace KABULO Mwaba, Mode et célébration du présent, Lubumbashi, Editions Mpala, 2017, ISBN 978-2-9556054-7-9 | STEFANO KAOZE/ La philosophie comme art de vivre chez stefano kaoze ou « événement et l’effet stefano " →
De prime abord, nous signalons que la démocratie est une affaire d'hommes. Elle n'est pas un cadeau à offrir ou à recevoir sur un plateau d'or. Projet, la démocratie l'est. Elle n'est pas un "déjà-là", elle est un "pas- encore", i.e. une conquête. Autrement dit, partout où elle semble être un modus vivendi, elle est en-deçà de ce qu'on attend d'elle. Ceci ne peut surprendre pour la simple raison que la démocratie ne peut être que ce que les hommes sont et veulent être. A ce niveau, nous émettons à la même onde qu’Anne Baudart pour qui « les hommes – individus et peuples – ont le choix de régresser ou de progresser, de choisir la liberté ou la servitude, les lumières ou la barbarie. Leur démocratie sera ce qu’ils en feront. Elle sera leur œuvre et à leur image : chemin de leur libération ou de leur aliénation »[1].
Télécharger ici