sam 14 jan 2012
Dimanche B 2ème/Groupe de Réflexion Liturgique de Lubumbashi
Par Abbé Louis Mpala in LITURGIE DOMINICALE← NOEL 2011/ Groupe de réflexion liturgique de l'Archidiocèse de Lubumbashi | Le prôsoponisme comme nouvelle forme de gouvernance politique →
GROUPE DE REFLEXION LITURGIQUE
DE LUBUMBASHI
DEUXIEME DIMANCHE ANNEE B 15 janvier 2012
1 Sam 3,3-10.19 Ps 40 1Cor 6,13-15.17-20 Jn 1, 35-42
Ce dimanche est celui de l’appel de Dieu YHWH et de la réponse humaine donnée grâce à l’aide de l’accompagnateur. Samuel est appelé par DIEU YHWH et il a besoin de son accompagnateur Héli (Eli) pour discerner l’appel de Dieu YHW et pour lui apprendre comment répondre : « Parle Yahvé, car ton serviteur écoute ». Dans tout appel, il sied d’écouter avant de répondre.
En effet, celui qui sait écouter, vit autrement, et ce dans la prière et la méditation à l’exemple de la Vierge Marie. Même les disciples de Jean-Baptiste ont commencé par écouter ses paroles avant de suivre Jésus. Comme on le voit, l’accompagnateur est d’une grande importance dans la vocation.
Cependant celui qui est appelé et qui a répondu positivement, ne doit jamais oublier que par l’initiation comme le baptême il est devenu une partie du corps du Christ, et ipso facto le temple du Seigneur et qu’il est convié à ne pas souiller cette demeure du Seigneur. Au contraire, il doit partager son expérience religieuse avec les membres de sa famille et avec tout le monde, car il est un messager de la Parole de Dieu YHWH. Par ailleurs, il aura à tenir à l’esprit la parole de Jésus : « Venez et voyez ». Jésus invite tout homme à le rencontrer et à le voir partout où il se trouve à travers les petits de ce monde qui ont faim, soif , qui manque de vêtement, qui sont malades ou prisonniers (Cf. Mt 25,31ss).
Ceci étant, tout chrétien, toutes les fois qu’il va à l’Eglise et qu’il se reconnaît chrétien, doit toujours répondre à la question : « Que cherchez-vous ? » Cette question nous renvoie au fond de nous-mêmes et nous convie à demeurer avec Jésus, d’où l’importance, encore une fois, d’un accompagnateur qu’est le PRÊTRE.