Le philosophe Mvumbi a toujours voulu répondre à la question qu’il formula clairement et distinctement en 1983 en ces termes : « Qui suis-je, moi qui dis : « Je suis, je pense ? » La réponse vint en la même année : l’homme est un être-donné et un être-à-faire. De tout ce qui précède, le philosophe Mvumbi dira, à qui veut l’entendre, que l’homme a une essence qui le constitue fondamentalement.[1] Laquelle ? L’homme,  répond-il, est un être essentiellement relationnel.[2] Qu’est-ce à dire ? La communication et la relation sont la dimension fondamentale, essentielle de l’être humain.[3] En d’autres termes, « l’homme se révèle comme une personne dirigée vers les autres personnes. »[4]  Ainsi, affirmera le philosophe Mvumbi, le Destin de l’homme est de « tendre vers une rencontre toujours plus réussie avec les autres. »[5] 



[1] Cfr MVUMBI NGOLU-TSASA, Libération et vision de l’homme, dans Philosophie et libération, Kinshasa, 1978, p.119.

[2]  Cfr ID. , De la thanatocratie à l’agapécratie. Pour une société zaïroise fondée sur l’amour , dans Démocratie au Zaïre : quelle démocratie ? dans Usawa 9-16 (1991-1994) p.128

[3]  Cfr ID.,  Libération et vision de l’homme authentique, dans L.c.,.p. 121 et 124.

[4]  ID.,  De la thanatocratie à l’agapécratie, dans L.c.. p. 128.

 

[5]Ib., p.130

Etudes

………………………….

 

Louis MPALA Mbabula

 

 

 

 

ACTUALITE ET LIMITES DE LA BOLINGOCRATIE DU PHILOSOPHE MVUMBI

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Editions MPALA


 

PREFACE

Mvumbi Ngolu-Tsasa est un homme qui a passé sa vie en théorisant la Bolingocratie. Il a marqué plusieurs générations d’étudiants qui sont passés par les Facultés Catholiques de Kinshasa.

Cet homme n’est pas passé incognito sur la terre. Il a laissé des traces. Il a écrit. Voilà pourquoi il n’est pas mort tout entier. Il nous parle à travers ses écrits. C’est grâce à ces derniers que je peux engager une discussion avec lui. Je l’ai fait le 25 mars 1999 à Kinshasa, jour où nous avons organisé les premières journées de Mvumbi.

Certains de mes collègues ont exposé la pensée philosophique de Mvumbi sans nous dire ce qu’il aurait pu dire mais qu’il n’avait pas dit. Héritier critique de Karl Marx, j’ai voulu discuter avec lui. Certains de mes collègues durant le débat qui a suivi mon exposé dans la grande salle des F.C.K., ne m’ont pas pardonné du fait que j’ai critiqué un mort. A ma réponse, personne n’a levé son doigt pour me prouver que je ne l’avis pas mieux compris qu’eux. Et je n’avais pas manqué de leur faire savoir qu’un bon élève n’est pas celui qui répète ce que son maître a dit, mais c’est celui qui se met sur les épaules de son maître afin de voir plus loin que ce dernier. Voilà pourquoi la critique nous permettra de ne pas être enfermé dans le cercle du maître. Je crois que c’est la meilleure façon d’être digne de son maître ou de son professeur. Je sais que certains ne sont pas d’accord avec moi, car nous semblons manquer la « culture de la critique ». Je sais, en outre, que d’autres qui se cherchent ou qui se frayent d’autres chemins n’ont pas manqué de m’applaudir et ont demandé ma communication. La voici intacte. Cela veut dire que je garde encore la même critique.

Les étudiants non « philosophes » qui ont suivi cette communication et le débat qui s’en est suivi n’ont pas oublié la scène qui s’était produite devant eux : encore une fois les « philosophes » étaient en désaccord. Il y avait deux ailes : la Gauche et la Droite. J’étais et je reste de la Gauche. C’était beau à voir.

Ne voulant pas conserver ma communication dans le tiroir, j’ai préféré la mettre non pas sur le marché de l’opinion publique mais la soumettre à votre appréciation. Je me défends de la traduire devant le tribunal de la raison –qui souvent déraisonne- mais devant celui de la réalité, c’est-à-dire de la vie concrète.

Je profite aussi de cette occasion pour publier la bibliographie de Mvumbi telle qu’établie par le Professeur Emérite A.J. SMET.

J’invite les chercheurs (en morale, en philosophie politique, en anthropologie philosophique, en sexualité, etc.) à s’intéresser aux écrits de Mvumbi. Par ailleurs, les professeurs de FCK feraient mieux de participer activement – par des écrits, il va sans dire – aux journées de Mvumbi. Ne tombons pas dans ce trou noir consistant à ne prendre au sérieux que les écrits des étrangers au moment où nos philosophes locaux réfléchissent sur les conditions de possibilité d’un meilleur vivre – ensemble.

Par ailleurs, je crois avoir failli à un de mes principes : savoir honorer mes professeurs et nos penseurs pendant qu’ils sont vivants. Que le professeur Mvumbi m’en en excuse. Vaut mieux tard que jamais. Mais l’idéal est de les critiquer durant leur vie afin de leur donner l’occasion de répondre, même si certains ne le font pas. Oui, ils sont nombreux ceux-là qui écrivent non pas par conviction mais par devoir.

Que cet écrit soit pour l’un et pour l’autre une occasion de s’intéresser à la pensée du feu professeur Mvumbi.

Que ces écrits continuent à illuminer nos consciences et nous poussent à prendre position non seulement devant ses propres écrits mais aussi devant la vie.

Que vive Mvumbi, que perdurent ses écrits !

 

Lubumbashi, le 31 décembre 1999

 

Abbé Louis MPALA MBABULA


INTRODUCTION

Il est des concepts qui, une fois évoqués, convoquent illico leurs maîtres. Je m’en veux pour exemples ces cas : si je dis « masque », le professeur Mudiji se présentera devant moi ; si tu parles « d’aller à l’orient du texte », tu te trouveras en face du professeur Kangudi imitant Paul Ricoeur. Que dire de la logocratie ? Le professeur Ndumba répondra à la convocation. Sans doute, Bolingocratie[1], Mapendocratie, Agapécratie… appellent le professeur Mvumbi. Voyez-vous, chaque professeur, de par son enseignement, se construit un village philosophique où il y a un langage donné et un peuple déterminé. Ainsi, par exemple, le village philosophique de Karl Marx a deux « avenues » principales occupées par les Bourgeois et les Prolétaires.

Le philosophe Mvumbi a passé son temps à embellir son village philosophique nommé Bolingocratie. La question est de savoir si sa mapendocratie est un village construit sur une carte ou si ses fondations sont enfouies dans notre conscience. Je m’explique : sommes-nous capables d’être les « gardiens » de son village depuis qu’il est rentré ad patres ?

Du lieu théorique et pratique d’où je parle, je vois que la longocratie garde encore son actualité et comme toute œuvre humaine, elle a aussi ses limites.

Armé d’une méthode analytico-expositive prolongée du regard critique balancé dialectiquement, j’approche Mvumbi sous l’ angle de la philosophie politique. Ceci étant, ma méditation connaîtra trois temps forts : le premier pose l’Anthropologie philosophique comme « sol nourricier » de la Dinangacratie. En d’autres termes, je donnerai les présupposées anthropologiques dont la Nzolacratie n’est qu’une implication politique. Le second relève les traces et l’essence de la Lolangocratie. Le dernier se veut le temps où apparaissent à la fois l’actualité et les limites de la bolingocratie, cheval de bataille de Mvumbi. La conclusion marquera seulement mes pas, car il y a encore à apprendre dans le village de Mvumbi.

 

L’ANTHROPOLOGIE PHILOSOPHIQUE COMME « SOL NOURRICIER » DE LA DINANGACRATIE

Le philosophe Mvumbi a toujours voulu répondre à la question qu’il formula clairement et distinctement en 1983 en ces termes : « Qui suis-je, moi qui dis : « Je suis, je pense ? » La réponse vint en la même année : l’homme est un être-donné et un être-à-faire. De tout ce qui précède, le philosophe Mvumbi dira, à qui veut l’entendre, que l’homme a une essence qui le constitue fondamentalement.[2] Laquelle ? L’homme,  répond-il, est un être essentiellement relationnel.[3] Qu’est-ce à dire ? La communication et la relation sont la dimension fondamentale, essentielle de l’être humain.[4] En d’autres termes, « l’homme se révèle comme une personne dirigée vers les autres personnes. »[5]  Ainsi, affirmera le philosophe Mvumbi, le Destin de l’homme est de « tendre vers une rencontre toujours plus réussie avec les autres. »[6] 

Courant après le bonheur et tendu vers le bonheur, l’homme, constatera le philosophe Mvumbi, « n’est pas une créature. Il est à se faire » [7]  et il ne se fera, conclura-t-il, qu’en gardant son authenticité d’être un être relationnel.

L’Anthropologie du philosophe Mvumbi finit par qualifier l’homme d’animal politique, mais Mvumbi dépasse Aristote quand il ajoute que l’action de l’homme animal politique est déjà dialogue[8], dialogue parce que l’homme est un être relationnel.

Que dire alors de l’essence de la Lolangocratie ?

 

TRACES ET ESSENCE DE LA LOLANGOCRATIE

Le philosophe Mvumbi trouve le bonheur de l’homme dans le vivre en communauté[9], le Vivre-Avec. Cela ressort de l’essence même de l’homme, être relationnel. Mais, comment réussir le vivre ensemble ? La réponse à cette question donne les traces et l’essence de la Lolangocratie. Mvumbi n’y va pas par quatre chemins. Il nous demande de soigner nos relations en respectant la personnalité des autres, en ne les aliénant pas et en « oeuvrant pour l’avènement d’une véritable communauté fondée sur l’amour, la solidarité »[10]

Il s’exprimait ainsi en 1978. Nous voyons déjà les traces de la Bolingocratie. Il veut que l’on s’ouvre à autrui, à sa société « pour la promotion d’un véritable Nous, d’une véritable communauté humaine, communauté fondée sur l’amour, sur la solidarité[11]. Il tint ce langage en 1988. Vous comprendrez que, dans cette communauté humaine, la liberté a la racine dans l’amour, car « au centre de toute manifestation de la liberté, enseignait le philosophe. Mvumbi, se trouve un lien vivant, c’est-à-dire une obéissance inspirée par un amour »[12] .

Le maître, ici Mvumbi, trouve la Bolingocratie comme un lieu privilégié de la manifestation de la justice dont l’essence se confond à son Telos, à savoir la « régulation humanisante des rapports sociaux » [13]  dans le sens de la promotion d’un univers des personnes, c’est-à-dire d’un espace social où chaque homme est reconnu selon le vœu d’E. Kant, non pas simplement comme un moyen mais toujours déjà comme une fin en soi [14]. Ainsi parlera-t-il de la justice commutative se résumant, à la suite de Grachus Baboeuf, en « chacun la même chose », et citera-t-il aussi la justice distributive se récapitulant en « Chacun selon son mérité ». Enfin, discoura-t-il sur la justice rétributive qui est une justice sociale, car elle sanctionne par les lois. Nous sommes toujours en 1988.  Norme éthique, la justice est aussi vertu politique car elle est le fondement de l’ordre politique, (la justice) canalise l’ordre politique vers la réalisation ordonnée du bien commun ».[15]

Pour sauver sa justice, le philosophe Mvumbi donne au philosophe, « éclaireur de l’humanité », la tâche de sauver la transcendance de la justice éthique face à des formes mutilées des droits positifs qui ne sont que l’expression des rapports de domination codifiée ».[16] 

Quelle place occupera la jeunesse dans cet espace bolingocratique ? S’ils y jouaient au fond le jeu démocratique, s’ils participaient à la gestion de la chose publique, le visage de la démocratie symbolisée par le bolingocratie serait encore embellie, car cela donnerait lieu à une « démocratie à la générosité » (car sans la générosité, pas  d’univers des personnes), à une « démocratie à l’intégrité ».

Toutefois, le philosophe Mvumbi sait que sur le chemin de la bolingocratie se trouve son ennemi n°1, à savoir la Thanatocratie. Celle-ci est la situation du moins être, car elle est basée sur la pulsion de mort avec son corollaire de « résistance à la guérison ». Thanatocratie est un règne du désordre ordonné socialement, désordre au sein des relations de l’homme à l’homme. Ses rejetons se voient au niveau familial et des enfants, au niveau politique (irresponsabilité…), au niveau économique (exploitation…), au niveau éducationnel (inconscience professionnel…), au niveau religieux (conduite scandaleuse et hypocrite des responsables…), au niveau social (mépris de la vie…) et au niveau militaire (extorsion…). Mvumbi s’insurge contre « ce qui est », « le moins être » et parle pour le « ce qui doit être », « l’état de plus être », à savoir Ero-Agapécratie qui est « volonté de promotion de l’autre, de la société »[17] , « règne fondé sur l’Amour, sur Agape, sur Bolingo, sur Nzola, sur Mapendo, sur Dinanga, car, soutient-il, l’Amour est le générateur, le promoteur d’un univers de personnes »[18].

Mais, avertit-il, cela suppose une maîtrise personnelle à toute épreuve, « laquelle maîtrise permet de canaliser (les) énergies pour les orienter vers la recherche d’un plus être relationnel, c’est-à-dire social ».[19]

Bref, le philosophe Mvumbi invite à « favoriser la promotion de la communauté, de « Nous » national, c’est-à-dire l’avènement d’une véritable Ero-Agapécratie… »[20]

Voilà,  grosso modo, la Bolingocratie de Mvumbi.

Quelle est alors son actualité ? Et que dire de ses limites ?

 

ACTUALITE ET LIMITES DE LA BOLINGOCRATIE

Mvumbi a philosophé, car philosopher n’est rien d’autre qu’avoir une passion au cœur, une flamme au ventre, quelque chose qui vous ronge les entrailles et philosopher c’est avoir rêvé de quelque chose et d’y avoir cru, et marcher en fonction de ce rêve. Mvumbi a rêvé de la Bolingocratie, il y a cru et il en a tant parlé. Son anthropologie faisant de l’homme un être essentiellement relationnel est d’actualité. Pour preuve, nous sommes ici réunis. Sa Bolingocratie comme « Nous national » est un idéal pour lequel les gens luttent et se font emprisonner. Personne n’aimerait vivre dans la Thanatocratie. Chacun de nous essaie de la fuir. Amour et solidarité, deux concepts fétiches chez Mvumbi, sont toujours actuels et réclamés dans nos relations humaines. Je ne sais pas comment remercier Mvumbi pour avoir passé sa vie à philosopher sur l’Amour. A ce niveau, Mvumbi ne sera pas oublié.

Que dire de l’Ethique, « Instance promotrice de l’homme, Instance de son humanisation »[21]  ?

Que penser de sa liberté enracinée dans l’Amour ? Que faire de sa justice ? Quelle position faut-il prendre face à la tâche du philosophe selon Mvumbi ? C’est ici qu’apparaissent, selon moi, les limites de la Bolingocratie. Le philosophe Mvumbi, à mon humble avis, a oublié de problématiser l’Ethique dans un monde où les classes sociales sont un point de référence. Je ne sais pas si sa Bolingocratie est un règne sans classes. Quelle Ethique et quelle promotion humaine la où les uns mangent et les autres regardent ? Autant de classes, autant de morales, puis-je penser ! La liberté, enracinée dans l’Amour soit-elle, est un mythe pour certains. Mvumbi lui-même disait que la Liberté matérielle présupposait des réserves matérielles et la liberté spirituelle des réserves spirituelles. Que dire des prolétaires sans réserves matérielles et à qui on laisse la liberté spirituelle comme opium ? Que signifie liberté pour eux ? La Justice elle-même fait problème. La justice commutative avec son «  à chacun la même chose » ne se base pas sur l’égalité comme le prétend le philosophe Mvumbi . Sommes-nous « pratiquement » égaux ? Dans le commerce national et international, qui fixe et impose le prix ? La justice distributive avec son «  chacun selon son mérite » n’est qu’une distraction. Avons-nous tous les mêmes chances pour que le  « chacun selon son mérite »  soit un stimulant ? Que donnera-t-on  à un aveugle estropié comme mérite ? La justice rétributive me fait sursauter. Qui juge qui, qui sanctionne qui et qui formule les lois ? J’opine que la justice comme vertu politique, dans un monde à classes, est un vice politique pour la protection du bien privé et non commun.

De ce qui précède, je pense qu’il faut dire adieu aux conceptions qui font du philosophe un « éclaireur de l’humanité », un « fonctionnaire de l’humanité », un « médecin de l’humanité » (Nietzsche) pour embrasser celle du philosophe général se trouvant au front, car la philosophie comme le disait si bien Louis Althusser à la suite de Kant, est un champ de bataille, Kampfplatz.

Bref, je dirais que la limite des limites du philosophe Mvumbi est d’avoir interprété le monde sans une praxis pour le transformer.

Que conclure ?

CONCLUSION

Le philosophe Mvumbi, théoricien de la Bolingocratie, a tenu bon dans son vœu philosophique, vœu signifiant la prétention de dire, d’indiquer, de présenter la vérité, ici la vérité politique, j’ai cité la Bolingocratie. Mais il n’a pas échappé à ce qui attend tous les philosophes : tomber dans le puits et ce depuis Thalès et Platon. Que le philosophe Mvumbi vive et se repose en paix, car il vécu selon son vœu.

 

 

 

BIBLIOGRAPHIE DU PHILOSOPHE MVUMBI Ngolu-Tsasa

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SUR LE PHILOSOPHE MVUMBI

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MPALA Mbabula, L., Actualité et limites de la Bolingocratie du philosophe Mvumbi,

                                    Lubumbashi, Editions Mpala,2000.

 

 

 

 

 

 

 



[1] Bolingocratie comme Mapendocratie, etc. signifie une gestion politique basée sur l’AMOUR.

[2] Cfr MVUMBI NGOLU-TSASA, Libération et vision de l’homme, dans Philosophie et libération, Kinshasa, 1978, p.119.

[3]  Cfr ID. , De la thanatocratie à l’agapécratie. Pour une société zaïroise fondée sur l’amour , dans Démocratie au Zaïre : quelle démocratie ? dans Usawa 9-16 (1991-1994) p.128

[4]  Cfr ID.,  Libération et vision de l’homme authentique, dans L.c.,.p. 121 et 124.

[5]  ID.,  De la thanatocratie à l’agapécratie, dans L.c.. p. 128.

 

[6]Ib., p.130

[7]  ID.,  Ethique et politique, dans La responsabilité politique du philosophe africain, Kinshasa, 1996, p.105

[8]  Cfr, Ib. , p.106

[9]  Cfr ID.,  Libération et vision de l’homme authentique. p.124

[10].Ib., p.124.

[11]  ID.,  Libération, quintessence du message de Jésus et développement, dans Philosophie africaine face aux libérations religieuses, Kinshasa, 1990

[12]  Ib., p.94

[13]  ID.,  L’essence de la justice dans la santé publique et justice pour tous au Zaïre, dans Usawa 3-4 (1988) p.123

[14]  Ib.,  p.123

[15]  Ib., p.125

[16] Ib., p.127

[17] ID.,  De la thanotocratie à l’agapécratie, p.126

[18]  Ib., p.128

[19]  Ib., p.132

[20] Ib., p.132