lun 14 dec 2020
Résumé de mes deux livres sur la Covid-19
Par Abbé Louis Mpala in Livres← Apprendre à vivre et à mourir en temps de Covid-19. Actualité d' Epicure, Préface du Pr Jean Claude ABADA MEDJO (Université de Maroua/ Cameroun) et Postface du Pr Grison-Trésor KAKUMBI Belumba (Université de Kisangani/RDCongo) ISBN 978-2-37959-006-1 PDF | Philosophie africaine : A la recherche du philosophe congolais par Emile BONGELI, Professeur Ordinaire à l'Université de Kinshasa et Directeur du LASK, emilebongeli@yahoo.fr →
Malheureusement La RUSE DE LA COVID-19 ( Cf HEGEL) passerait pour un « KISOMO= Mauvais sort jeté sur quelqu’un », qui nous aveugle à ne pas tenir compte d’elle pendant que nous voyons nos proches mourir et nous pousse à nous moquer des mesures de barrières afin de nous frapper encore plus.. Qui fait confiance en l’OMS qui crie nuit et jour pour le respect des mesures de barrière ? Ne la soupçonne pas d’être au service des multinationales pharmaceutiques et du dictat occidental ? N’est-ce pas là une RUSE de la COVID-19 pour nous frapper de son Epée ?
Malgré cela, La PEUR exprime bien la « terreur » que sème la COVID-19. La peur dans laquelle nous fait vivre la COVID-19 est une captivité sans évasion, comme nous dit Louis Althusser et le malheur en est qu’au sein de cette prison il y a des murs entre les prisonniers : les frontières terrestres et aériennes sont fermées et pourtant nous sommes tous confrontés au destin de la peur. Oui, la fermeture des frontières a sa raison d’être : Ce virus, au dire de J.D.SANCHEZ ESTOP, suit les routes des marchandises et du transport de personnes, car le virus qui n’est qu’information se diffuse avec une grande aisance entre les pays, entre les corps, dans les espaces publics, sur le corps des marchandises, poursuit SANCHEZ ESTOP et la Covid-19 est à l’affût là où les personnes se rencontrent dans la rue ou n’importe où. De ce fait, la peur de COVID-19 fait peur même à la personne qui veille sur la bombe atomique.
Louis MPALA Mbabula
Professeur Ordinaire Abbé Louis MPALA Mbabula/ Université de Lubumbashi/ Département de philosophie/ www.louis-mpala.com abbelouismpala@gmail.com +243997021002
LA COVID-19 FACE A LA PHILOSOPHIE DE L’HISTOIRE DE
KANT, HEGEL, MARX ET MPALA
Vers un nouvel espace anthropologique ?
Lubumbashi, Editions Mpala, 2020, 77p. ISBN 978-2-37959-005-4 |
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Je pense que la COVID-19 n’est pas le nouveau moteur de l’histoire mondiale pour avoir bouleversé la vie des hommes, pour avoir dépossédé l’homme, pour un certain temps ( ?), de son pouvoir de paraître comme « le Maître de l’univers » et pour avoir fait comprendre qu’il ne doit plus plus compter sur la sécurité procurée par les œuvres de ses mains, et surtout pour lui avoir montré qu’il est capable d’être à l’origine de sa disparition complète de la surface de la terre à cause de sa frénésie à courir après les différentes sortes d’armes biologiques et nucléaires qui, un jour, risquent d’échapper du site ou du laboratoire, car l’homme gardien de toutes ces armes reste faillible, errare humanum est !
En effet, la COVID-19 révèle notre fragilité humaine et nous invite à changer notre vision sur nous-mêmes, sur notre l’histoire, sur notre modus vivendi et operandi. En cela, la COVID-19 pourrait concourir à notre bien en nous permettant de créer un nouvel espace anthropologique.
Malheureusement La RUSE DE LA COVID-19 ( Cf HEGEL) passerait pour un « KISOMO= Mauvais sort jeté sur quelqu’un », qui nous aveugle à ne pas tenir compte d’elle pendant que nous voyons nos proches mourir et nous pousse à nous moquer des mesures de barrières afin de nous frapper encore plus.. Qui fait confiance en l’OMS qui crie nuit et jour pour le respect des mesures de barrière ? Ne la soupçonne pas d’être au service des multinationales pharmaceutiques et du dictat occidental ? N’est-ce pas là une RUSE de la COVID-19 pour nous frapper de son Epée ?
Malgré cela, La PEUR exprime bien la « terreur » que sème la COVID-19. La peur dans laquelle nous fait vivre la COVID-19 est une captivité sans évasion, comme nous dit Louis Althusser et le malheur en est qu’au sein de cette prison il y a des murs entre les prisonniers : les frontières terrestres et aériennes sont fermées et pourtant nous sommes tous confrontés au destin de la peur. Oui, la fermeture des frontières a sa raison d’être : Ce virus, au dire de J.D.SANCHEZ ESTOP, suit les routes des marchandises et du transport de personnes, car le virus qui n’est qu’information se diffuse avec une grande aisance entre les pays, entre les corps, dans les espaces publics, sur le corps des marchandises, poursuit SANCHEZ ESTOP et la Covid-19 est à l’affût là où les personnes se rencontrent dans la rue ou n’importe où. De ce fait, la peur de COVID-19 fait peur même à la personne qui veille sur la bombe atomique.
Quel est alors le sens de l’histoire mondiale et de la vie humaine ? Une chose est vraie : il ne s’agit pas de la fin de l’histoire, mais d’un devenir inconnu. J’affirme un devenir inconnu parce que, comme l’affirme E. Morin, l’histoire défie toute prédiction. Son devenir est aléatoire, son aventure a toujours été, sans qu’on le sache, et maintenant on devrait le savoir, une aventure inconnue . Cependant ayons une conscience de communauté de destin et d’origine, fruit de la philosophie de la rencontre. Travaillons à bien penser, à « apprendre à être », à bien prendre conscience de l’identité humaine, de notre généalogie et de notre carte d’identité terrienne, nous enseigne E. Morin : La terre est notre maison, home, heimat, c’est notre matrie et plus, encore, notre Terre-Patrie , nous dit E. Morin . Il y va de notre conscience écologique, conscience de la Terre-Patrie-Matrie comme communauté de destin, d’origine et de perdition,
Louis MPALA Mbabula
Professeur Ordinaire Abbé Louis MPALA Mbabula/ Université de Lubumbashi/ Département de philosophie/www.louis-mpala.com abbelouismpala@gmail.com +243997021002
APPRENDRE A VIVRE ET A MOURIR EN TEMPS DE LA COVID-19
Actualité d’Épicure
Préface du Pr Jean Claude ABADA MEDJO
Postface du Pr Grison-Trésor KAKUMBI Belumba
Lubumbashi, Editions Mpala, 2020, 66p.ISBN 978-2-37959-006-1 |
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Le rythme de la vie, au temps de la COVID-19, a changé. Chacun de nous se plaint à sa manière et pourtant nous sommes appelés à vivre avec la COVID-19.
Puisqu’il faut vivre avec elle, nous sommes appelés à adopter une forme de vie tout en posant des gestes barrières.
Quels sont les vrais besoins de l’homme en ce temps de Covid-19 ? Devant la pulsion consumériste, elle-même stimulée par des publicités omniprésentes selon E. Morin et S. Abouessalam, ne doit-il consommer l’indispensable ? Evitons la « consommation sans discrimination » ( expression d’E. Morin) pour éviter une « intoxication consumériste » ( expression d’E. Morin) . Adoptons une nouvelle forme de vie dont Epicure en est le grand conseiller et substituons , nous conseillent E. Morin et S. Abouessalam, à l’hégémonie de la quantité l’hégémonie de qualité ; à l’obsession du plus, l’obsession du mieux ou mieux l’obsession de l’essentiel.
Chacune et chacun de nous, conscient de sa propre poche qui ne gonfle plus faute de travail, de commerce et d’intérêt, est invité à renoncer à la vie de la cigale pour imiter celle de la fourmi.
conviés à faire de la santé une valeur suprême , ne reprochant pas aux médias de nous faire peur car ceux qui meurent de cancer, de paludisme, d’AVC, etc. sont plus nombreux que ceux que Covid-19 emporte, argumentent-ils. Certes nous mourrons un jour, mais cela ne nous invite pas de dénigrer les gestes barrières même si certains Etats font de la Covid-19 un fonds de commerce en gonflant le chiffre de décès, en enterrant des cercueils vides, en « fabriquant » de faux malades.
Par ailleurs, une Ascèse des désirs ou discrimination des désirs s’avère indispensable pour nous qui avions l’habitude de ne pas vivre frugalement. Pour ce faire, la connaissance de l’essence des désirs afin de les choisir ou de les refuser en connaissance de cause est une nécessité. Les temps sont durs.
L’Ascèse des désirs doit nous conduire, à dire vrai, à une Economie subtile de ce dont nous disposons pour ne pas mourir de faim et de soif. Cherchons à satisfaire nos Désirs naturels et nécessaires, Désirs nécessaires pour le bonheur, Désirs nécessaires pour le bien-être du corps et Désirs nécessaires pour la vie elle-même. Il suffit de les reconnaitre et de les satisfaire pour vivre en accord avec la nature. Nous avons besoin de l’Aponie (tranquillité su corps) qui rime avec Ataraxie (tranquillité de l’âme), et pour ce faire, ne nous laissons pas distraire par des publicités qui troublent notre âme. Que les Désirs vains soient enlevés de notre liste de besoins : la soif de posséder ; la soif du pouvoir ; la soif des honneurs nous laisseront sur notre soif et nous tourmenteront durant ce temps de Covid-19. De ce fait, une vie d’Autarcie s’ouvre devant nous : se suffire à soi-même, s’habituer à vivre du peu et s’en contenter exige une ascèse de conduite pour se créer une nouvelle nature. Conduisons-nous avec prudence pour ne pas rendre difficile notre vie que Covid-19 règle à sa manière.
De ce précède, il est impératif que nous soyons sages en sachant que dans notre vie il y a la nécessité, la fortune et le vouloir humain. Pendant ce temps, nous sentons et reconnaissons que le futur est incertain et la situation existentielle provoquée par la Covid-19 nous ouvre grandement la porte de « l’ère des incertitudes » d’après Morin et Abouessalam. Oui, tout un « Festival d’incertitudes », signale E. Morin, est là : incertitudes économiques dues à l’économie paralysée par le confinement, fermeture prolongée des frontières, racisme, autoritarisme prévisible des Etat avec l’avènement des sociétés de surveillance, les techniques informatiques de reconnaissance, contrôle et traçage des individus, font remarquer Morin et Abouessalam.
Ceux qui vivent ces incertitudes sont sous les nerfs et sont prêts à affronter la Covid-19 sur la rue que de rester « enfermés ou confinés » dans des « cages et non cases ». L’Etat « veut » assurer la santé de sa population, mais celle-ci ne lui fait pas « confiance ».Au contraire, elle « veut » que l’Etat s’explique pour tout ce qui lui arrive.