Professeur Abbé Louis Mpala

mardi 28 juillet 2009

En se fiançant, la jeune fille vaut, car elle se croit grande. Seulement, la fille doit comprendre qu’on ne vaut pas, qu’on ne se valorise pas en faisant l’amour au lit comme les adultes mariés. La sexualité n’est pas une promotion. Le temps de fiançailles n’est pas celui des exploits sexuels, c’est un temps de sentiment de valorisation en ce sens que l’on comprend que l’on est ESTIMEE, ADMIREE et qu’il y a quelqu’un qui nous fait CONFIANCE sur mille et une filles de notre âge. Ainsi on doit prouver que l’on peut avoir la PERSONNALITE. La vraie valorisation de la fille est en dehors du sexe, mais dans sa dignité.

 

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dimanche 19 juillet 2009

Le titre lui-même fait problème. De quel philosophe africain s’agit-il ? Est-il autonome ou dépendant ? De quelle société est-il une conscience ? Ces différentes questions font voir que Nketo ne s’est pas posé des questions sur la formation de son philosophe africain et il n’a même pas voulu savoir la vraie nature de la société dont il veut parler. Gramsci a consacré tout un écrit sur Les intellectuels et leur formation. Il n’est aucun doute que nos sociétés africaines sont en général capitalistes. C’est leur mode de production. Ainsi nous avons des classes sociales. C’est à ce niveau qu’il faut situer le philosophe africain. A quelle classe appartient-il ? Il sera alors conscience de sa classe et non de la société. Gramsci nous enseigne que chaque groupe social crée des intellectuels à qui il confie une conscience de sa propre fonction du point de vue économique, social et politique. Tout philosophe, dans sa classe, devient un intellectuel organique. Si notre remarque est bien comprise, l’on s’interdira de maudire les grands professeurs des universités qui sont devenus les conseillers des gouvernements décriés. Voilà pourquoi l’on doit retenir comme acquis le dire d’Althusser qui s’énonce ainsi : « La philosophie est, en dernière instance, lutte des classes dans la théorie »[1]


[1] ALTHUSSER, L., Réponse à John Lewis, Paris, 1973, p. 11          

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Le titre lui-même fait problème. De quel philosophe africain s’agit-il ? Est-il autonome ou dépendant ? De quelle société est-il une conscience ? Ces différentes questions font voir que Nketo ne s’est pas posé des questions sur la formation de son philosophe africain et il n’a même pas voulu savoir la vraie nature de la société dont il veut parler. Gramsci a consacré tout un écrit sur Les intellectuels et leur formation. Il n’est aucun doute que nos sociétés africaines sont en général capitalistes. C’est leur mode de production. Ainsi nous avons des classes sociales. C’est à ce niveau qu’il faut situer le philosophe africain. A quelle classe appartient-il ? Il sera alors conscience de sa classe et non de la société. Gramsci nous enseigne que chaque groupe social crée des intellectuels à qui il confie une conscience de sa propre fonction du point de vue économique, social et politique. Tout philosophe, dans sa classe, devient un intellectuel organique. Si notre remarque est bien comprise, l’on s’interdira de maudire les grands professeurs des universités qui sont devenus les conseillers des gouvernements décriés. Voilà pourquoi l’on doit retenir comme acquis le dire d’Althusser qui s’énonce ainsi : « La philosophie est, en dernière instance, lutte des classes dans la théorie »[1]


[1] ALTHUSSER, L., Réponse à John Lewis, Paris, 1973, p. 11          

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1° Monod se veut philosophe et ainsi nous ne l’accusons pas d’avoir une philosophie spontanée comme le fait Althusser. Le sous-titre l’indique bien.

2° Monod exploite idéologiquement la science biologique au profit de son idéologie pratique, à savoir l’Ethique de la connaissance qu’il veut justifier par le postulat de l’objectivité.

3° Monod lutte pour la domination de sa philosophie sur le vitalisme et l’Animisme. Il veut se sacrifier, à toutes les critiques, pour son souverain bien, la science.

4° Par sa philosophie mécaniste, il tombe dans la confusion des genres : il étend sans aucune justification les lois biologiques à l’existence des hommes. Il compare l’évolution des idées, car il y a une sélection des idées selon lui, à celle de la biosphère. Il le fait par ANALOGIE. Il applique son modèle biologique, comparable à celui de la mécanique, à la noosphère ou au Royaume des idées, ou mieux à la société humaine. Voilà le rôle prêté à son modèle (où l’ADN dans l’organisme joue le même rôle que le moteur dans une voiture)[1].

5° Sa philosophie est aussi spiritualiste quand il proclame, dans sa Leçon inaugurale, que le langage a créé l’homme et quand il dit dans Le hasard et la nécessité que « le langage articulé… n’a pas seulement permis l’évolution de la culture, mais a contribué de façon décisive à l’évolution physique (souligné par l’auteur) de l’homme »[2].

6° La tendance philosophique de Monod est idéo-spirito-matérialiste camouflant un athéisme débouchant sur une philosophie de l’histoire où la science, non seulement est le souverain bien, mais aussi et surtout le moteur de l’histoire.



[1] A propos de ce 4ème  point, on peut lire avec intérêt Jürgen habermas,Après Marx, pour qui « l’application de ce modèle biologique à l’évolution sociale pose trois problèmes  essentiellement :

-quel est l’équivalent  social des phénomènes de mutation ?

- quel est l’équivalent social de la capacité de survie d’une population biologique ?

-quel est enfin l’équivalent de la hiérarchie des différentes espèces dans l’évolution ? »

Ces questions font voir, encore une fois, l’absurdité de l’analogie entre le biologique et le social chez Monod. L’analogie comme méthode, n’est pas mauvaise, mais elle exige certains amendements quand il s’agit d’un modèle propre à un contexte vers un autre.

[2] Ib., p.174.

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Hume est un vrai philosophe et fin psychologue. Ainsi tout ce qui est humain ne lui est pas étranger. Il en fait un objet de sa réflexion. Tel fut le cas de la propriété et de la richesse. Ses analyses sont tellement claires que n’importe qui peut l’observer ou s’y reconnaître. Il nous ouvre les yeux sur une espèce particulière de causalité. De son écrit, nous voyons comment naissent les différentes formes d’aliénation ayant comme source et cause la propriété et la richesse.

                   

            Toutefois, nous avons fait remarquer que l’écrit de Hume nous a laissé sur notre soif car il ne nous propose pas les voies et moyens pour échapper aux passions d’orgueil et de vanité et il ne nous a rien dit sur l’origine de la propriété et de la richesse.

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C’est ici que notre auteur voit l’autre face de la rumeur. Vraie ou fausse, la rumeur a du positif : pouvoir servir de moyen pour se connaître (p. 15). En d’autres mots, l’on doit apprendre à « s’auto-évaluer grâce aux rumeurs » (p. 15), du point de vue de ses actions, de son comportement, de ses habitudes. Muni de la méthode phénoménologique, Bernard Ilunga dit que « nos actes nous renvoient l’image assez fidèle de nous-mêmes » (p. 15). Autrement dit, les actes sont l’épiphanie de l’homme, même si ce dernier « est toujours au-delà de ses actes » (p. 11). Ainsi, « il y a beaucoup de sagesse à chercher d’abord notre part de responsabilité dans tout ce qui nous arrive avant de chercher, peut-être à tort, la part des autres » » (p.15), nous conseille-t-il. D’où « le je-m’en-foutisme total, comme règle de conduite devant la rumeur, est une attitude irresponsable » (p. 16), martèle-t-il. Tenons aussi compte de la rumeur, car elle peut « faire fonction de miroir qui réfléchit notre propre image » (p.16). La rumeur, quand elle est vraie, joue aussi le rôle de « sanction sociale de nos actions et de notre comportement dans la cité » (p. 16). La meilleure attitude est « le silence et le sang-froid pour faire face » (p. 16). L’homme n’est-il pas fait pour faire face, et faire face à tout ? (p. 17).

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Le retour au pays est un retour sur soi afin de mieux voir et ainsi l’on peut encore continuer à vivre « avec Santé ». Maître de la vie, biosophe, Nietzsche affirme la vie en s’inscrivant en faux contre le conformisme, le mensonge, le nihilisme, le dogmatisme, le fatalisme, le relativisme. Il inscrit d’autres valeurs sur de nouvelles tablettes et souhaite à chacun une « Bonne santé » pour bien tenir et se dépasser. Quoi de mieux !

 

 

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