Professeur Abbé Louis Mpala

dimanche 1 août 2010

Le primat de l’image s’accompagne d’un autre défi, celui de la spiritualisation du deuil. Ce dernier est devenu un moment de nouvels habits et celui de défilé de modes. C’est le temps de la « théâtrisation ». Les chrétiens postmodernes attendent le temps de deuil pour étaler leur richesse et la messe de suffrage est devenue un culte sociologique. On lit rarement la tristesse sur les visages des gens et chacun attend l’enterrement pour boire et non pour secourir la famille éprouvée. Le deuil n’est plus le temps fort pour méditer sur le mystère de la mort et pour contempler le Christ vainqueur de la mort. L’Eglise a le devoir de lever ce défi par une évangélisation appropriée où l’on parlera de l’image publicitaire, de l’image télévisuelle, de l’image virtuelle, de l’« l’image de marque » intellectuelle, religieuse politique, industrielle. Cela exige que l’Eglise envoie aux études des prêtres et laïcs pour une formation appropriée. Le discours selon lequel les prêtres sont moins nombreux, oublie le verdict de Jésus : le champ est vaste et les travailleurs sont moins nombreux. Ceux-ci, moins nombreux, doivent être formés dans les différents champs pastoraux. Il y va de la nouvelle évangélisation à l’ère de la postmodernité.

 

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Le néo-tribalisme fait surgir certains défis pastoraux. Il y a, par exemple, le défi de la survie des groupes spirituels au sein de l’Eglise. Les groupes traditionnels comme la Jama Takatifu, la Legio, l’Action Catholique, etc. ne sont plus capables d’attirer les chrétiens et ceux-ci se trouvent mieux là où l’on peut être à la mode en parlant du corps, du sexe, de la boisson, etc. L’Eglise ne donne plus des conférences ou des enseignements religieux portant sur le corps, le sexe, etc., car les théologiens moralistes se tarent dans des séminaires et ne se manifestent pas sur les lieux publics comme les CEV (communautés ecclésiales vivantes), la radio, la télévision et les salles de conférence. On ne sait pas remettre en question les nouveaux codes et cultes que se forgent les nouveaux néo-tribalistes.

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Le livre ( ….) a le mérite de mobiliser les Congolais pour qu’ils reconstruisent le Congo, au tournant du cinquantenaire de son indépendance, afin de donner corps aux paroles chantées dans l’hymne national, Debout congolais. Écrit par ailleurs dans un style simple, didactique, sans aucun souci de recherche stylistique propre aux académiciens, le livre offre une belle leçon de civisme. Chaque jeune congolais devrait donc se l’approprier, le lire, afin de découvrir la beauté et la profondeur du chant patriotique congolais et des défis qui sont ceux de la génération congolaise d’aujourd’hui et de demain, dans le contexte de la mondialisation.

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