ven 9 dec 2016
Eloge de la Foi pédagogique. Texte présenté à l'octroi du Doctorat honoris causa au R.P. Pierre Paul GODENIR / Université de Lubumbashi, le 14 octobre 2016, Bâtiment du 30 Juin
Par Abbé Louis Mpala in Revues, Articles← Pour une meilleure REVISITATION de Karl MARX | Pour vous chercheur. Directives pour rediger un travail scientifique suivi de Recherche scientifique sur Internet, huitième édition augmentée, Lubumbashi, Editions Mpala, 2017 ISBN 978-2-9556054-1-7 EAN 9782955605417 déjà publié →
Placé dans un champ pastoral des études supérieures et ayant pour mission de former les formateurs des élèves, le R.P.Pierre Paul GODENIR, transfiguré par la foi pédagogique qui se révéla être un élan à cherchant à accomplir sa mission dans son existence temporelle, et ce grâce à la profondeur de la liberté qui conjugue avec les idées d’innovation nourrie à l’esprit d’association d’idées fécondée par l’observation ;purifiée par le réseautage et réconfortée par l’expérience qui rend sage, le R.P.Pierre Paul GODENIR- disais-je, fut un Pasteur qui avait compris le sens et l’essence de l’éducation, objet de la Pédagogie.
ÉLOGE DE LA FOI PEDAGOGIQUE
Réflexions sur l’apport de la Pastorale Universitaire du R.P.Pierre Paul GODENIR
Par Professeur Abbé Louis MPALA / UNILU
Il existe plusieurs types d’éloges. Le nôtre est plus proche de l’éloge panégyrique.
Moine Prêtre, le R.P.Pierre Paul GODENIR, envoyé à Élisabethville par le Père Abbé Nève en 1953, et ce pour enseigner les mathématiques et les sciences à l’Institut Saint-Boniface, était un homme de foi. Celle-ci étant pour lui l’assurance des choses qu’il espérait, à savoir former des jeunes chrétiens capables de servir leur pays. Cette foi était aussi sa conviction s’appuyant sur Dieu, sur Jésus-Christ, celle de voir de ses propres yeux ses jeunes élèves se conduire, comme modèles à suivre, dans la société.
De 1958 à 1960, affecté au Petit Séminaire Saint-François de Sales, le R.P.Pierre Paul GODENIR, mû par la foi, comprise comme confiance dans l’être qu’il était et dans l’Etre qui donnait sens à son être, fut un exemple de vocation aux yeux de ses élèves, futurs prêtres si Dieu le leur permettait. Oui, le sacerdoce est une vocation et non un don.
Affecté en 1961 à l’École Normale moyenne Saint-Jérôme, et nommé Directeur de ladite École Normale en 1963, le R.P.Pierre Paul GODENIR y fit découvrir sa foi comme un don particulier utile à l’assemblée, entendez les étudiants.
Placé dans un champ pastoral des études supérieures et ayant pour mission de former les formateurs des élèves, le R.P.Pierre Paul GODENIR, transfiguré par la foi pédagogique qui se révéla être un élan à cherchant à accomplir sa mission dans son existence temporelle, et ce grâce à la profondeur de la liberté qui conjugue avec les idées d’innovation nourrie à l’esprit d’association d’idées fécondée par l’observation ;purifiée par le réseautage et réconfortée par l’expérience qui rend sage, le R.P.Pierre Paul GODENIR- disais-je, fut un Pasteur qui avait compris le sens et l’essence de l’éducation, objet de la Pédagogie.
Allant au-delà de différentes définitions du concept éducation comme cela se fait voir dans le récent livre du pédagogue de formation et de métier Mwenze wa Kyungu, livre intitulé Philosophie de l’éducation, le R.P.Pierre Paul GODENIR a accompli la mission que Mahatma GANDHI assigne à l’éducation : « Faire venir à la lumière ce qu’il y a de meilleur en l’homme ». Qu’est-ce qu’il y a de meilleur en l’homme ? C’est en voulant répondre à cette question que le R.P.Pierre Paul GODENIR, en bon Pasteur, recevait les étudiants futurs formateurs-Pédagogues, qu’il veillait à leur bien-être spirituel et scientifique, qu’il les nourrissait par les enseignements, qu’il les menait aussi au bon pâturage bibliothécaire, qu’il les exhortait et réconfortait leurs âmes. Quel beau métier et quelle bonne pastorale !
À la fin de leurs études, chaque étudiant avait découvert ce qu’il avait de meilleur en lui : Etre-un-être-parmi-les-autres-êtres-et-être-un-être-pour-les-autres-êtres, et ce en faisant de l’enseignement son beau métier, son sens d’être et l’essence de son être-avec-les-autres-êtres. Ainsi ils étaient plus tout en étant mieux, car leur salaire les protégeait contres les aléas de la vie.
De lui, lui, le R.P.Pierre Paul GODENIR, avant que ma langue ne se colle à mon palais, je dirai : aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années et la vieillesse resplendit de la grandeur d’âme.