Le souhait de nos Evêques est de nous éduquer à nous prendre nous-mêmes, et à prendre les autres au sérieux. Pour y arriver, il me semble nécessaire de nous déshabiller du MOI-SAUVAGE (l’homme ancien vivant de la critique des autres et du paternalisme clérical) et du MOI-SERVILE (l’homme ancien croyant qu’il doit compter toujours sur le clergé pour se développer et se croyant maudit parce que de race noire) pour nous habiller du MOI-POUR-ET-AVEC-LES-AUTRES ; un moi qui vit pour l’idéal de réaliser l’aspiration à devenir meilleur. De ce fait, le caractère « à profit », le caractère « accumulatif », le caractère « réceptif » et le caractère « mercantile » doivent céder la place au caractère « productif ». Pour notre part, nous devons nous soumettre aux deux autopsies :

1)      ce que je suis, ce que j’ai et ce que je représente ;

2)      ce que j’ai, ce que je crois avoir et ce que les autres croient que j’ai.

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