dim 27 jan 2008
La conception du travail chez Karl Marx
Par Abbé Louis Mpala in Conférences← REVUE: ANNALES (du Centre Universitaire de Kasumbalesa, Extension de l'Université de Lubumbashi)Numéro spécial 1/2007 | La mondialisation comme nouvelle ère des paradoxes et d'interdépendance du VIH/SIDA. Nature et enjeux →
Marx, dans les Manuscrits de 1844 affirma (et cela après HEGEL) que le travail est « l’acte d’engendrement de l’homme par lui-même »[1]. En d’autres termes, nous dit H. MARCUSE, « [le travail est] l’activité par laquelle et dans laquelle l’homme devient proprement ce qu’il est en tant qu’homme, par son essence, et cela de telle manière que son devenir et son être existent pour lui, qu’il se sait et se « considère » lui-même pour ce qu’il est (le devenir-pour-soi de l’homme) »[2]. Ainsi le travail est une catégorie anthropologique. Le travail est l’essence de l’homme. C’est à partir de ce présupposé que l’on peut bien comprendre, pensons-nous,
[1] K. Marx, Manuscrits de 1844 (économie politique et philosophie). Présentation, traduction et notes de Emile Bottigelli. Paris, Editions Sociales, 1968, p.144.
[2] H. MARCUSE, Philosophie et révolution, (Bibliothèque Médiations), Paris, Denoêl, 1969, p. 60.