jeu 21 fév 2008
Actualité et limites de la "Bolingocratie" du philosophe Mvumbi Ngolu-Tsasa
Par Abbé Louis Mpala in Sur la philosophie africaine/débat← Petite introduction aux sources d'information | Attention à la démocratie consociative du Philosophe Irung Tshitambal! →
Le philosophe Mvumbi a toujours voulu répondre à la question qu’il formula clairement et distinctement en 1983 en ces termes : « Qui suis-je, moi qui dis : « Je suis, je pense ? » La réponse vint en la même année : l’homme est un être-donné et un être-à-faire. De tout ce qui précède, le philosophe Mvumbi dira, à qui veut l’entendre, que l’homme a une essence qui le constitue fondamentalement.[1] Laquelle ? L’homme, répond-il, est un être essentiellement relationnel.[2] Qu’est-ce à dire ? La communication et la relation sont la dimension fondamentale, essentielle de l’être humain.[3] En d’autres termes, « l’homme se révèle comme une personne dirigée vers les autres personnes. »[4] Ainsi, affirmera le philosophe Mvumbi, le Destin de l’homme est de « tendre vers une rencontre toujours plus réussie avec les autres. »[5]
[1] Cfr MVUMBI NGOLU-TSASA, Libération et vision de l’homme, dans Philosophie et libération, Kinshasa, 1978, p.119.
[2] Cfr ID. , De la thanatocratie à l’agapécratie. Pour une société zaïroise fondée sur l’amour , dans Démocratie au Zaïre : quelle démocratie ? dans Usawa 9-16 (1991-1994) p.128
[3] Cfr ID., Libération et vision de l’homme authentique, dans L.c.,.p. 121 et 124.
[4] ID., De la thanatocratie à l’agapécratie, dans L.c.. p. 128.
[5]Ib., p.130
Etudes
………………………….
Louis MPALA Mbabula
ACTUALITE ET LIMITES DE
Editions MPALA
PREFACE
Mvumbi Ngolu-Tsasa est un homme qui a passé sa vie en théorisant
Cet homme n’est pas passé incognito sur la terre. Il a laissé des traces. Il a écrit. Voilà pourquoi il n’est pas mort tout entier. Il nous parle à travers ses écrits. C’est grâce à ces derniers que je peux engager une discussion avec lui. Je l’ai fait le 25 mars 1999 à Kinshasa, jour où nous avons organisé les premières journées de Mvumbi.
Certains de mes collègues ont exposé la pensée philosophique de Mvumbi sans nous dire ce qu’il aurait pu dire mais qu’il n’avait pas dit. Héritier critique de Karl Marx, j’ai voulu discuter avec lui. Certains de mes collègues durant le débat qui a suivi mon exposé dans la grande salle des F.C.K., ne m’ont pas pardonné du fait que j’ai critiqué un mort. A ma réponse, personne n’a levé son doigt pour me prouver que je ne l’avis pas mieux compris qu’eux. Et je n’avais pas manqué de leur faire savoir qu’un bon élève n’est pas celui qui répète ce que son maître a dit, mais c’est celui qui se met sur les épaules de son maître afin de voir plus loin que ce dernier. Voilà pourquoi la critique nous permettra de ne pas être enfermé dans le cercle du maître. Je crois que c’est la meilleure façon d’être digne de son maître ou de son professeur. Je sais que certains ne sont pas d’accord avec moi, car nous semblons manquer la « culture de la critique ». Je sais, en outre, que d’autres qui se cherchent ou qui se frayent d’autres chemins n’ont pas manqué de m’applaudir et ont demandé ma communication. La voici intacte. Cela veut dire que je garde encore la même critique.
Les étudiants non « philosophes » qui ont suivi cette communication et le débat qui s’en est suivi n’ont pas oublié la scène qui s’était produite devant eux : encore une fois les « philosophes » étaient en désaccord. Il y avait deux ailes :
Ne voulant pas conserver ma communication dans le tiroir, j’ai préféré la mettre non pas sur le marché de l’opinion publique mais la soumettre à votre appréciation. Je me défends de la traduire devant le tribunal de la raison –qui souvent déraisonne- mais devant celui de la réalité, c’est-à-dire de la vie concrète.
Je profite aussi de cette occasion pour publier la bibliographie de Mvumbi telle qu’établie par le Professeur Emérite A.J. SMET.
J’invite les chercheurs (en morale, en philosophie politique, en anthropologie philosophique, en sexualité, etc.) à s’intéresser aux écrits de Mvumbi. Par ailleurs, les professeurs de FCK feraient mieux de participer activement – par des écrits, il va sans dire – aux journées de Mvumbi. Ne tombons pas dans ce trou noir consistant à ne prendre au sérieux que les écrits des étrangers au moment où nos philosophes locaux réfléchissent sur les conditions de possibilité d’un meilleur vivre – ensemble.
Par ailleurs, je crois avoir failli à un de mes principes : savoir honorer mes professeurs et nos penseurs pendant qu’ils sont vivants. Que le professeur Mvumbi m’en en excuse. Vaut mieux tard que jamais. Mais l’idéal est de les critiquer durant leur vie afin de leur donner l’occasion de répondre, même si certains ne le font pas. Oui, ils sont nombreux ceux-là qui écrivent non pas par conviction mais par devoir.
Que cet écrit soit pour l’un et pour l’autre une occasion de s’intéresser à la pensée du feu professeur Mvumbi.
Que ces écrits continuent à illuminer nos consciences et nous poussent à prendre position non seulement devant ses propres écrits mais aussi devant la vie.
Que vive Mvumbi, que perdurent ses écrits !
Lubumbashi, le 31 décembre 1999
Abbé Louis MPALA MBABULA
INTRODUCTION
Il est des concepts qui, une fois évoqués, convoquent illico leurs maîtres. Je m’en veux pour exemples ces cas : si je dis « masque », le professeur Mudiji se présentera devant moi ; si tu parles « d’aller à l’orient du texte », tu te trouveras en face du professeur Kangudi imitant Paul Ricoeur. Que dire de la logocratie ? Le professeur Ndumba répondra à la convocation. Sans doute, Bolingocratie[1], Mapendocratie, Agapécratie… appellent le professeur Mvumbi. Voyez-vous, chaque professeur, de par son enseignement, se construit un village philosophique où il y a un langage donné et un peuple déterminé. Ainsi, par exemple, le village philosophique de Karl Marx a deux « avenues » principales occupées par les Bourgeois et les Prolétaires.
Le philosophe Mvumbi a passé son temps à embellir son village philosophique nommé Bolingocratie. La question est de savoir si sa mapendocratie est un village construit sur une carte ou si ses fondations sont enfouies dans notre conscience. Je m’explique : sommes-nous capables d’être les « gardiens » de son village depuis qu’il est rentré ad patres ?
Du lieu théorique et pratique d’où je parle, je vois que la longocratie garde encore son actualité et comme toute œuvre humaine, elle a aussi ses limites.
Armé d’une méthode analytico-expositive prolongée du regard critique balancé dialectiquement, j’approche Mvumbi sous l’ angle de la philosophie politique. Ceci étant, ma méditation connaîtra trois temps forts : le premier pose l’Anthropologie philosophique comme « sol nourricier » de
L’ANTHROPOLOGIE PHILOSOPHIQUE COMME « SOL NOURRICIER » DE
Le philosophe Mvumbi a toujours voulu répondre à la question qu’il formula clairement et distinctement en 1983 en ces termes : « Qui suis-je, moi qui dis : « Je suis, je pense ? » La réponse vint en la même année : l’homme est un être-donné et un être-à-faire. De tout ce qui précède, le philosophe Mvumbi dira, à qui veut l’entendre, que l’homme a une essence qui le constitue fondamentalement.[2] Laquelle ? L’homme, répond-il, est un être essentiellement relationnel.[3] Qu’est-ce à dire ? La communication et la relation sont la dimension fondamentale, essentielle de l’être humain.[4] En d’autres termes, « l’homme se révèle comme une personne dirigée vers les autres personnes. »[5] Ainsi, affirmera le philosophe Mvumbi, le Destin de l’homme est de « tendre vers une rencontre toujours plus réussie avec les autres. »[6]
Courant après le bonheur et tendu vers le bonheur, l’homme, constatera le philosophe Mvumbi, « n’est pas une créature. Il est à se faire » [7] et il ne se fera, conclura-t-il, qu’en gardant son authenticité d’être un être relationnel.
L’Anthropologie du philosophe Mvumbi finit par qualifier l’homme d’animal politique, mais Mvumbi dépasse Aristote quand il ajoute que l’action de l’homme animal politique est déjà dialogue[8], dialogue parce que l’homme est un être relationnel.
Que dire alors de l’essence de
TRACES ET ESSENCE DE
Le philosophe Mvumbi trouve le bonheur de l’homme dans le vivre en communauté[9], le Vivre-Avec. Cela ressort de l’essence même de l’homme, être relationnel. Mais, comment réussir le vivre ensemble ? La réponse à cette question donne les traces et l’essence de
Il s’exprimait ainsi en 1978. Nous voyons déjà les traces de
Le maître, ici Mvumbi, trouve
Pour sauver sa justice, le philosophe Mvumbi donne au philosophe, « éclaireur de l’humanité », la tâche de sauver la transcendance de la justice éthique face à des formes mutilées des droits positifs qui ne sont que l’expression des rapports de domination codifiée ».[16]
Quelle place occupera la jeunesse dans cet espace bolingocratique ? S’ils y jouaient au fond le jeu démocratique, s’ils participaient à la gestion de la chose publique, le visage de la démocratie symbolisée par le bolingocratie serait encore embellie, car cela donnerait lieu à une « démocratie à la générosité » (car sans la générosité, pas d’univers des personnes), à une « démocratie à l’intégrité ».
Toutefois, le philosophe Mvumbi sait que sur le chemin de la bolingocratie se trouve son ennemi n°1, à savoir
Mais, avertit-il, cela suppose une maîtrise personnelle à toute épreuve, « laquelle maîtrise permet de canaliser (les) énergies pour les orienter vers la recherche d’un plus être relationnel, c’est-à-dire social ».[19]
Bref, le philosophe Mvumbi invite à « favoriser la promotion de la communauté, de « Nous » national, c’est-à-dire l’avènement d’une véritable Ero-Agapécratie… »[20]
Voilà, grosso modo,
Quelle est alors son actualité ? Et que dire de ses limites ?
ACTUALITE ET LIMITES DE
Mvumbi a philosophé, car philosopher n’est rien d’autre qu’avoir une passion au cœur, une flamme au ventre, quelque chose qui vous ronge les entrailles et philosopher c’est avoir rêvé de quelque chose et d’y avoir cru, et marcher en fonction de ce rêve. Mvumbi a rêvé de
Que dire de l’Ethique, « Instance promotrice de l’homme, Instance de son humanisation »[21] ?
Que penser de sa liberté enracinée dans l’Amour ? Que faire de sa justice ? Quelle position faut-il prendre face à la tâche du philosophe selon Mvumbi ? C’est ici qu’apparaissent, selon moi, les limites de
De ce qui précède, je pense qu’il faut dire adieu aux conceptions qui font du philosophe un « éclaireur de l’humanité », un « fonctionnaire de l’humanité », un « médecin de l’humanité » (Nietzsche) pour embrasser celle du philosophe général se trouvant au front, car la philosophie comme le disait si bien Louis Althusser à la suite de Kant, est un champ de bataille, Kampfplatz.
Bref, je dirais que la limite des limites du philosophe Mvumbi est d’avoir interprété le monde sans une praxis pour le transformer.
Que conclure ?
CONCLUSION
Le philosophe Mvumbi, théoricien de
BIBLIOGRAPHIE DU PHILOSOPHE MVUMBI Ngolu-Tsasa
MVUMVI Ngolu-Tsasa, - Le concept du « Recours à l’authenticité », matrice
philosophique. Brève analyse des principaux essais
traitant du « Recours à l’authenticité »,Kinshasa,
UNAZA, 1975 ;18p. polyc.
-Esquisse d’une morale de l’authenticité, dans Morale et
langages pervertis, Kinshasa, 1976 ; p.12-21. Résumé
en swahili, kikongo, tshiluba et lingala.
-Pour un comportement sexuel raisonné dans le rapport
dialectique homme-femme. Orientation fondamentale,
dans Afrique et philosophie 1 (1977).
- Le concept du « Recours à l’authenticité », matrice
Philosophique, dans Afrique et philosophie2 (1979),
p.30-48.
-Libération et vision de l’homme, dans Philosophie et
Libération. Actes de la 2è Semaine philosophique de
-Esquisse d’une éthique sexuelle fondée sur le cractère de
la sexualité, dans Ethique et sociéte. Actes de la 3è
Semaine philosophique de Kinshasa 1978, (RPA 5),
Kinshasa, FTC, 1978,p.161-173.
- Langage du corps. Intention éthique et développement,
- dans Philosophie africaine et développement. Actes de la 8è Semaine philosophique de Kinshasa 1984, (RPA 10). Kinshasa, FTC ; 1984, p.255-265.
- Ordre social et sexualité, dans Philosophie et ordre social. Actes de la 9è Semaine philosophique de Kinshasa, du 1er au 7 décembre 1985, (RPA 11). Kinshasa, FTC, 1985, p.113-122.
- « Révolution » sexuelle, intention éthique et ordre politique, dans Crise morale et vie économique au Zaïre. Actes de la 2è rencontre des Moralistes zaïrois, 1 985 ; (Etudes des moralistes 2). Kinshasa, 1986, p.65-72.
- Primat de la morale, dans Usawa 1 (1987), p.21-26.
- Anarchie sexuelle, sida et discipline de l’instinct sexuel, dans Le sida est là, quoi faire ? dans Usawa2 (1987) ,p.27-35.
- Les problèmes d’éthique médicale qu Zaire, la santé publique et justice pour tous au Zaire, dans Usawa 3-4 (1988), p.49-53.
- L’essence de la justice, la santé publique et justice pour tous au Zaire, dans Usawa 3-4 (1988), p.123-126.
- Travail et développement, dans Philosophie africaine : Paix, justice, travail. Actes de la 10è Semaine philosophique de Kinshasa, 1986, (RPA, 13). Kinshasa, FTC, 1988, p.189-192.
- Morale, coopérative de développement, dans Philosophie sociale et développement coopératif. Actes du 2è Séminaire scientifique de philosophie, Mbannza-Ngungu,1987, (RPA, 16). Kinshasa, FCK, 1989, p.141-144.
- Langage du corps et évangélisation, dans Philosophie et communication sociale en Afrique. 3è Séminaire scientifique de philosophie, 1987, (RPA, 17). Kinshasa ; FCK, 1989, p.81-95.
- La personne humaine et l’inconscient freudien dans la philosophie de Paul Ricœur, dans Revue philosophique de Kinshasa 3-4(1989) ;p.37-55.
- Plaidoyer pour la discipline sexuelle comme moyen de lutte contre le SIDA, dans Cahiers zaïrois de recherche en sciences humaines 1 (1989), p.77-88.
- Primat de la morale dans l’éducation, dans Education en crise, société menacée- Usawa 5-8(1989-1990), p.159-169.
- Résolutions et recommandations,dans Usawa 5-8(1989-1990), p.271-274.
- Discours de clôture du 8e week-end, dans Education en crise, société menacée-Usawa5-8(1989-1990), p.315-316.
- Libération, quintessence du message de Jésus et développement, dans Philosophie africaine face aux libérations religieuses. Actes de la 11è Semaine philosophique de Kinshasa, 1988, (RPA 19). Kinshasa, FCK, p.91-97.
- Sexualité, promotion de la femme et ordre social, dans Revue philosophique de Kinshasa10 (1992à, p.47-53.
- Jeunesse et démocratie, dans Démocratie au Zaire : quelle démocratie ? dans Usawa 9-16 (1991-1994), p.35-40.
- De la thanotocratie à l’agapécratie. Pour une société zaïroise fondée sur l’amour, dans Démocratie au Zaire : quelle démocratie ? dans Usawa 9-16(1991-1994), p.121-132.
- Sexualité, promotion de la femme et ordre social, dans Usawa 9-16 (1991-1994), p.229-236..
- Culture, morale et développement, dans Tradition, spiritualité et développement. Acte de la 13è Semaine de philosophique de Kinshasa, 1992, (RPA 22). Kinshasa, FCK, 1993, p.65-69.
- L’impact de l’éthique à
- Ethique et politique, dans Philosophie et vie. Actes des Premières journées Philosophiques de Boma du 26 au 29 mai 1993 (Philosophie et vie, 1). Boma, Grand Séminaire « Abbé Ngidi », 1994, p.125-129.
- The primacy of Moral, dans Siciety and Development,dans NYASANI J.M. (éd), Philosophical focus on culture and traditionalthought systems in development.Nairobi, Konrad Adenauer Foundation, 1995, p.385-386.
- Ethique et politique,dans La responsabilité politique du philosophe africain. Actes de
- « Qui suis-je moi qui dis : »je suis, je pense ? » Cours d’anthropologie philosophique. Promanuscrito , Kinshasa,FCK, s.d.
-
MVUMVI Ngolu-Tsasa et SMET A.J., Philosophie africaine, dans Cahiers des religions
africaines 10 (1976-1978),p. 321-323.
MVUMVI Ngolu-Tsasa et KWETE Nyimi, Idéologies africaines : articulation d’une
archéologie et d’une téléologie, dans Philosophie
et idéologies politiques africaines. Actes de la 12è
Semaine philosophique de Kinshasa, 1989, (Revue
philosophique de Kinshasa 7-8 (1991), p.191-199)
MVUMVI Ngolu-Tsasa et KAYEMBE Mukanya Kayaya, L’anthropo-théo-cosmologie de
l’Egypte pharaonique comme
matrice philosophique de la
philosophie grecque selon Cheik
Anta Diop, dans Revue
philosophique de Kinshasa 9
(1992) , p.7-17.
SUR LE PHILOSOPHE MVUMBI
MBWA-MBOMA,Révolution et éthique sexuelles d’après Mvumbi Ngolu, dans
Usawa1(1987), p.105-112.
MPALA Mbabula, L., Actualité et limites de
Lubumbashi, Editions Mpala,2000.
[1] Bolingocratie comme Mapendocratie, etc. signifie une gestion politique basée sur l’AMOUR.
[2] Cfr MVUMBI NGOLU-TSASA, Libération et vision de l’homme, dans Philosophie et libération, Kinshasa, 1978, p.119.
[3] Cfr ID. , De la thanatocratie à l’agapécratie. Pour une société zaïroise fondée sur l’amour , dans Démocratie au Zaïre : quelle démocratie ? dans Usawa 9-16 (1991-1994) p.128
[4] Cfr ID., Libération et vision de l’homme authentique, dans L.c.,.p. 121 et 124.
[5] ID., De la thanatocratie à l’agapécratie, dans L.c.. p. 128.
[6]Ib., p.130
[7] ID., Ethique et politique, dans La responsabilité politique du philosophe africain, Kinshasa, 1996, p.105
[8] Cfr, Ib. , p.106
[9] Cfr ID., Libération et vision de l’homme authentique. p.124
[10].Ib., p.124.
[11] ID., Libération, quintessence du message de Jésus et développement, dans Philosophie africaine face aux libérations religieuses, Kinshasa, 1990
[12] Ib., p.94
[13] ID., L’essence de la justice dans la santé publique et justice pour tous au Zaïre, dans Usawa 3-4 (1988) p.123
[14] Ib., p.123
[15] Ib., p.125
[16] Ib., p.127
[17] ID., De la thanotocratie à l’agapécratie, p.126
[18] Ib., p.128
[19] Ib., p.132
[20] Ib., p.132