dimanche 19 juillet 2009
dim 19 juil 2009
Comment et pourquoi vivre et aimer au milieu des rumeurs?
Par Abbé Louis Mpala in Recensionaucun commentaire, aucun rétrolien
C’est ici que notre auteur voit l’autre face de la rumeur. Vraie ou fausse, la rumeur a du positif : pouvoir servir de moyen pour se connaître (p. 15). En d’autres mots, l’on doit apprendre à « s’auto-évaluer grâce aux rumeurs » (p. 15), du point de vue de ses actions, de son comportement, de ses habitudes. Muni de la méthode phénoménologique, Bernard Ilunga dit que « nos actes nous renvoient l’image assez fidèle de nous-mêmes » (p. 15). Autrement dit, les actes sont l’épiphanie de l’homme, même si ce dernier « est toujours au-delà de ses actes » (p. 11). Ainsi, « il y a beaucoup de sagesse à chercher d’abord notre part de responsabilité dans tout ce qui nous arrive avant de chercher, peut-être à tort, la part des autres » » (p.15), nous conseille-t-il. D’où « le je-m’en-foutisme total, comme règle de conduite devant la rumeur, est une attitude irresponsable » (p. 16), martèle-t-il. Tenons aussi compte de la rumeur, car elle peut « faire fonction de miroir qui réfléchit notre propre image » (p.16). La rumeur, quand elle est vraie, joue aussi le rôle de « sanction sociale de nos actions et de notre comportement dans la cité » (p. 16). La meilleure attitude est « le silence et le sang-froid pour faire face » (p. 16). L’homme n’est-il pas fait pour faire face, et faire face à tout ? (p. 17).